Après une première expérience très réussie, quelques mois auparavant, nous décidons de remettre le couvert dans ce «bistrot chic» du VIIe arrondissement.

En attendant nos hôtes, nous commençons par deux verres de Chablis, frais et léger.

Parfaitement de saison, nous sommes deux à nous laisser tenter par l’entrée du jour, très savoureuse : la poêlée de champignons et lard grillé.

Poêlée de champignons, lard grillé

Nos conjoints, de leur côté, optent pour les moules à la basque et l’œuf de poule, respectivement cuits en cocotte.

Oeuf de poule

L’œuf de poule bio en cocotte et sa fricassée de champignons est un peu banal, et l’émulsion de foie gras, pas tout à fait au rendez-vous sur le plan gustatif.

Moules à la basque

La daurade grillée, façon pil pil, recette du pays basque à l’ail et au piment, est goûteuse.

Daurade grillée, façon pil pil

Période de chasse oblige, je n’ai pas pu résister à la palombe, à ses pommes de terre grenaille confites dans la graisse de canard, et à ses cèpes.

Palombe, pommes grenaille, cèpes

Je suis malheureusement légèrement déçue par ce plat, que je trouve un peu lourd. Les arômes y sont trop concentrés à mon goût. Son supplément de 8 euros me paraît plus où moins justifié.

L’échine de cochon confite et son jambon de Bayonne sont très réussis.

Echine de cochon confite, jambon de Bayonne

Echine de cochon confite, jambon de Bayonne

Au dessert, impossible de résister au riz au lait de ma grand-mère et ses fruits secs, dont le crémeux et la générosité ne m’avaient pas été indifférents lors de mon dernier passage. Pas de toute légèreté après ce repas, mais la gourmandise est mon péché principal.

Riz au lait de ma grand-mère

Le soufflé passion est de toute beauté. Bon, il pourrait néanmoins être plus expressif en goût.

Soufflé passion

La poire « Belle Hélène » du Bistrot est une bonne manière de terminer le repas.

Poire « Belle Hélène » du Bistrot

Nous avons accompagné le repas par un Volnay, qui manquait de quelques années supplémentaires de maturité, à mon humble avis. Problème parisien ?

Le service est constant : une pointe d’humour, particulier, mais amusant s’il l’on sait si prendre au jeu.

Le cadre est agréable, confidentiel avec sa douzaine de table et son ambiance tamisée.

Ce bistrot basque reste une bonne adresse, et plutôt pas mal côté rapport qualité prix avec ses 65 euros par personne en moyenne, tout compris.

Bistro Belhara

23 Rue Duvivier, 75007 Paris

01 45 51 41 77

www.bistrotbelhara.com/

moins de 70 euros